Notre parrain et sa fédération militent toujours et encore pour l’accessibilité universelle. Dans le dernier numéro d’À une lettre près, bulletin du mouvement APAJH du Tarn, notre ancien président, Tony K., définissait ce qu’une telle notion impliquait pour le GEM Horizons :

Pour des handicapés psychiques, l’accessibilité universelle renvoie d’autant plus à laAULP-13-1 notion d’intégration et d’inclusion dans la cité. À ce titre, les groupes d’entraide mutuelle constituent une passerelle entre le monde médicalisé et le monde dit classique.

En bout de chaîne des institutions psychiatriques, le GEM, en tant qu’association d’usagers renvoie à un projet inédit : fédérer les bonnes volontés pour investir une structure, la faire fonctionner et lui donner une dimension militante par son existence même, en démontrant que des handicapés psychiques sont capables de s’organiser dans la constance et la régularité.

Cette dimension militante initie une prise de conscience des adhérents dans le cadre d’un processus appelé « empowerment » qui amplifie leur investissement au sein de l’association et lui donne un écho particulier vers l’accès au monde.

Il faut dire, qu’en termes d’accessibilité universelle, les handicapés psychiques partent d’encore plus loin que des simples intégration et inclusion dans la cité. Le combat demeure encore celui du droit au respect et à la dignité, celui de la déstigmatisation. 

flyer-conf-apajh-1oct-1Dans un autre registre, mais dans la continuité de cette lutte pour l’accessibilité universelle, l’APAJH dans le Tarn organise une conférence le 1er octobre à l’école d’ingénieurs (ISIS) de Castres à 20h30. Cette manifestation coïncide et est en lien avec le trentième anniversaire de la MAS (Maison d’accueil spécialisée) Lucie Nouet, située à St-Sulpice sur Tarn, ce qui explique que le thème choisi soit l’accessibilité universelle aux soins.

L’APAJH du Tarn n’en est pas à son coup d’essai en termes de conférences. Au rythme d’une tous les deux ans, elle a vu passer des orateurs aussi prestigieux que Jean-Marie Pelt en 2008, Axel Kahn en 2010 et Boris Cyrulnik en 2012 (plus de 2000 personnes dans l’assistance).

Pour cette quatrième conférence, trois personnalités ont bien voulu apporter leur contribution. Trois voix pour trois styles : un associatif, Jean-Louis Garcia, président de la Fédération des APAJH; un représentant des pouvoirs publics, la sénatrice Claire-Lise Campion; une professionnelle en la personne du docteur Anne-Marie Boutin.

La capacité de l’amphithéâtre étant limitée (200 places), nous invitons les personnes intéressées à s’inscrire au plus vite sur www.weezevent.com/apajh81. 

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