Un atelier pâtisserie improvisé pour Florian et Jean-Sylvain.

Le GEM, c’est de l’accueil, de la sociabilité mais c’est aussi un point de chute pour retrouver des repères dans la semaine.

A cette fin, un planning d’activités vient structurer la vie de l’association.

Pour être honnête, quand on fréquente le GEM au fil des années, on se rend compte qu’il est parfois difficile de susciter l’adhésion autour d’ateliers ou de sorties.

Il faut souvent que le bénévole ou l’animateur de l’activité s’arme de patience pour que la mayonnaise prenne. En dépit de ces efforts, il est encore des esprits chagrins qui vont dire qu’il ne se passe rien au GEM : ce sont les premiers à qui nous proposons de nouvelles activités et qui ne sont jamais disponibles ou prétendument pas intéressés.

Le repas a une place à part au GEM d’Albi, à mi-chemin entre l’atelier et la prestation. Avec la crise sanitaire, la dynamique des activités s’était essoufflée et il aura fallu du temps pour restructurer un planning. C’est désormais chose faite. De même que des réunions tous les deux mois entre le bureau, les bénévoles, le coordinateur, et les adhérents le souhaitant, sont désormais prévues pour faire un point sur ce planning, son évolution et les sorties à venir.

Le groupe du GEM, en mode flou artistique, pour une séance de cinéma aux Cordeliers.

Le cinéma une fois parfois mois est devenu une sortie prisée par les adhérents, de même que la piscine à Atlantis (il a fallu créer deux groupes pour répondre à la demande). Les ateliers créatifs ont aussi la cote. Les randonnées sont des moments de partage, de sport doux et de prise de contact avec les choses simples : des moments apaisants qui sont pareillement plébiscités.

Place aux partenariats avec le CDSA 81, qui vient tous les jeudis chercher des adhérents pour proposer des initiations, ce depuis des années. Amidon est une association abritée dans les locaux du Bon Sauveur. Elle propose des vêtements pour une adhésion modique et les gémois y vont en groupe sous forme de sortie associative.

Toutes ces activités créent une dynamique de groupe et stimulent les adhérents individuellement. Elles sont souvent une première étape vers une sociabilisation ouverte pour sortir du monde du soin quand cela est possible, selon le degré de handicap. Au-delà, elles font surtout du groupe un lieu plein de vie et ainsi d’espoir.

 Image de couverture : Autour d’un atelier de création de vases décoratifs. 

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