Autour des romans de Romain Gary (1914-1980)
Le premier roman de Romain Gary s’intitule Éducation européenne et parait en 1945. Il remporte beaucoup de succès mais je le juge malgré son style poétique comme le moins bon de ses romans. Viens ensuite le très amusant Le grand vestiaire, qui décrit la vie de jeunes délinquants dans l’après-guerre.
Les racines du ciel, qui obtint le prix Goncourt en 1956, reste, sans aucun doute, son chef d’œuvre. C’est le premier roman écologique. Il parle d’une bande d’aventuriers qui défendent les éléphants contre les braconniers. La promesse de l’aube reste néanmoins mon roman préféré : c’est un livre autobiographique sur la mère de l’auteur et sur son influence tout au long de sa vie ; magistral !
Lady L est un roman humoristique assez drôle sur la mouvance anarchiste, très ironique.
Chien Blanc est un livre sur un chien élevé pour agresser les noirs américains, c’est un roman très moderne. La vie devant soi, écrit sous le pseudonyme d’Émile Ajar, obtint le prix Goncourt 1975. C’est un ouvrage que j’aime particulièrement car sous un dehors très naïf, il est très philosophique.
Bonne lecture à tous,
Gregorio
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