Le numéro 3036 du 1er décembre 2017 de la revue ASH (Actualités Sociales Hebdomadaires) rend hommage au dispositif GEM dans le cadre d’un article intitulé Des GEM précieux pour leurs adhérents.

Nicolas Cochard y revient essentiellement sur les conclusions les plus fortes du rapport de l’ANCREAI (Association Nationale des Centres Régionaux d’Études, d’Actions et d’Informations en faveur des personnes en situation de vulnérabilité), rapport demandé par la Direction Générale de la Cohésion Sociale (DGCS).

Nous avions connaissance de ce projet qui avait été évoqué lors de la dernière journée régionale des GEM d’Occitanie. L’étude qualitative a été menée auprès de vingt groupes « handicap psychique » et de cinq groupes « traumatisme crânien ».

Si les témoignages des gémois sur les bienfaits du dispositif se ressemblent (rompre l’isolement, reprendre confiance en soi), ils dépassent le simple cadre de la sociabilité pour évoquer les bénéfices en termes de santé (soutien moral, mise à distance des addictions, encouragement entre adhérents à être observant de son traitement) avec pour conséquence un moindre au recours au médical (diminution de la fréquence des hospitalisations, notamment).

Nicolas Cochard revient sur une autre partie du rapport, consacrée au fonctionnement des GEM, et qui décrit trois types de groupe d’entraide mutuelle : les moins autonomes, ceux qui s’émancipent, et les autogérés. A savoir que « plus le GEM tend vers l’autogestion, plus il délègue des tâches comptables, financières, ou de ressources humaines à des professionnels ou institution de droit commun » plutôt qu’à un organisme psychiatrique ou médico-social.

Le GEM d’Albi semble dans cette dynamique d’émancipation, si l’on songe aux ouvertes en autonomie qui ont progressé, ou aux opérations de sensibilisation auprès des étudiants en travail social comme celle menée à la MFR de Brens l’an passé.

L’auteur finit sur la méconnaissance des GEM de la part de certains professionnels de santé, qui ignorent parfois l’existence de ces structures sur leur territoire.

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