Faire un stage de deux mois au GEM d’Albi dans le cadre d’une formation liée au médico-social, c’est possible (voir le protocole d’accès sur la page dédiée). Pour cette fin d’année 2017, deux jeunes en première année du parcours d’éducateur spécialisé à l’Institut Saint Simon d’Albi ont fait ce choix. Ghislain Perraud et Marine Darengosse savaient qu’ils allaient s’adresser à un public de personnes en situation de handicap psychique, dans un cadre original, hors parcours de soins. Ils ont pu rapidement découvrir l’âme du GEM Horizons, cette vibration particulière mélange de chaleur humaine, de coups de gueule, de coups de joie, dans une ambiance bon enfant.
Ghislain, avec Marine. Au centre, Sabah.
Très vite, Ghislain et Marine se sont acclimatés et ont proposé une pléiade d’activités. La phase d’observation aura donc été rapide. Aussi, ils ont saisi à quel point le GEM était une auberge espagnole des compétences et ils ont mis leurs goûts personnels au service du groupe, dans un esprit d’accompagnement qui sied à l’éthique professionnelle d’un éducateur spécialisé.
Avec Ghislain, c’est sport, diététique et relaxation. Quelques gémois ont déjà pu courir avec lui au Stadium d’Albi, l’objectif étant au terme de son stage de tenir l’heure de course. Il propose aussi aux adhérents, tous les lundis, un atelier d’information sur les bases du « bien manger » ou comment se nourrir sainement. Deux fois par semaine, une demie heure de relaxation par groupe de quatre-cinq a lieu, animée par ses soins.
Marine est plus tournée vers des fondamentaux du GEM. Au-delà de l’écoute et de l’accompagnement des adhérents, elle s’investit en cuisine et a lancé des ateliers de travaux manuels créatifs en prévision de la Fête de Noël ; un incontournable pour les stagiaires de fin d’année.
Plus inattendue aura été l’organisation d’un Loto, qui a demandé beaucoup d’énergie à Ghislain et Marine, avec l’aide de Sabah, l’intendante du GEM Horizons. Mercredi 6 décembre, l’après-midi au 65 rue de la Rachoune a ainsi été rythmée par des quines, jetons, cartons, et surtout des lots. Un jambon de six kilos pouvait être gagné.
À cet égard, il convient de remercier, outre les participants, la foule de partenaires qui n’ont pas hésité à nous donner des lots. Notamment, CATTP Le Ranch (Fondation du Bon Sauveur), Netto, l’Orange bleue (salle de sport à Albi), Primo, La Foir’Fouille, le fleuriste Tropaz, l’Agitateur floral, Superbazar, Yves Rocher, Intermarché du Séquestre…
Sous des apparences de facilité, être stagiaire dans un GEM ne s’improvise pas. Tous les jeunes gens que nous avons vu passer peuvent en témoigner. Les animations et les propositions d’ateliers sont une chose. Les adapter au public adulte à géométrie, à humeur, et à présence variables en est une autre. Ghislain et Marine semblent l’avoir compris et leur fin de stage leur promet encore de belles révélations qui viendront enrichir leur expérience de futurs professionnels du médico-social.
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