Une nouvelle chronique littéraire pour la rentrée, rédigée par notre adhérent Goyo Condomines…

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Oscar Wilde

Le portrait de Dorian Gray (1890) est sans aucun doute le chef-d’œuvre d’Oscar Wilde. Gray est le modèle préféré d’un peintre, et quand celui-ci fait son portrait et que Dorian Gray le voit, celui-ci exprime le vœu suivant : « Si la peinture pouvait vieillir à ma place, je donnerais mon âme pour cela ». La suite est un roman où Wilde détruit la morale anglaise et c’est ainsi que le roman fut accueilli par la critique dès sa parution.

Contes et récits est le livre regroupant les trois recueils de contes et de récits de l’auteur.« Le prince heureux » (1888) est un ensemble de contes très émouvants et sentimentaux.« Une maison de grenades » n’a qu’un seul conte un peu rasoir que vous pourrez sauter allègrement : « L’anniversaire de l’infante », le reste est excellent. « Le crime de Lord Arthur Savile » regroupe des récits souvent très drôles. Il comporte néanmoins un mauvais écrit :  « Le portrait de Mr W.H. ».

D.H. Lawrence

D.H. Lawrence

L’amant de Lady Chatterley (1928) de D.H. Lawrence, est le meilleur roman de l’auteur. Il récence onze coïts entre la Lady et le garde chasse de la propriété. A noter que le livre fini bien, ce qui est rare pour un roman. Le livre a une verve très poétique en même temps qu’il fait le portrait du crépuscule de la société industrielle anglaise. Le livre fut censuré en Grande-Bretagne et aux États-Unis comme étant jugé pornographique. Ce n’est qu’en 1959, pour la Grande-Bretagne, et en 1960 pour les États-Unis, qu’il fut publié au grand jour. Lawrence prône dans ce livre sa conception de l’amour physique comme moyen pour retrouver le contact avec les forces de la vie. Durant toute son œuvre l’écrivain prônera le retour à des valeurs fondamentales telles que le respect de la nature et de la liberté individuelle. Les trois livres décrits précédemment sont de longueur moyenne, le plus court étant les Contes et récits d’Oscar Wilde.

Charles Dickens

Charles Dickens

Les aventures d’Oliver Twist (1838) de Charles Dickens est le plus abordable de ses romans puisque j’en ai quand même lu les deux tiers (le livre fait sept cent pages écrites en petit et serrées). Le jeune Oliver, huit ans, vit dans un orphelinat. Pour ne pas mourir de faim, il s’échappe et côtoie la délinquance londonienne. Il passera, tantôt de bons moments avec de gens qui l’aiment et le comprennent, mais aussi de mauvais instants avec des gens qui lui font faire des choses pas très catholiques.

David Copperfield, du même auteur, a un style moins enjoué qu’Oliver Twist. C’est un roman assez lent et je ne le recommande pas, même si j’en ai lu un tiers. Et pourtant, l’auteur prétend que c’est son meilleur roman, alors que l’opinion largement répandue donne ce qualificatif à De grandes espérances

Bonne lecture à tous !

Goyo Condomines

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