Goyo est un adhérent du GEM Horizons intéressé par la grande littérature. Une nouvelle fois, il nous fait partager sa passion pour un auteur.

Les pauvres gens, le premier roman de Dostoïevski (1821-1881) eut un succès foudroyant à l’époque en Russie (1846). Il s’agit là d’un roman épistolaire, le héros tombe amoureux de sa voisine d’en face. Il lui envoie des sucreries malgré ses difficultés à finir le mois. Il s’en suit toute une correspondance ou la jeune femme n’arrête pas de dire à l’homme de ne pas se ruiner pour elle.
C’est un petit et excellent roman que je recommande à tout le monde.

Le joueur (1866) a été dicté en 26 jours à une dactylographe. C’est un roman très amusant qui tourne autour de la roulette (pas russe). On y voit une vieille femme miser deux fois sur le zéro et gagner, puis tout perdre sur le zéro à nouveau. Il s’agit là d’histoires d’argent, de prêts, de gains, de pertes. Extrêmement bien écrit. Petit livre.

Le double (1846) est le récit racontant la rencontre entre le protagoniste et son double, je ne garde pas un souvenir extraordinaire de ce roman, sans doute parce qu’il est assez passable.

Je garde un souvenir très plaisant de L’Éternel mari (1870). Je me souviens seulement que le mari devient cocu.

Souvenirs de la maison des morts (1860-1862) est le premier gros roman de l’auteur, il y raconte ce que fut sa vie de déporté en Sibérie durant cinq ans. Je me souviens d’une anecdote délicieuse : durant son séjour au bagne, il apprend à lire à un jeune homme à l’aide d’une bible (seul livre autorisé là-bas) et à la fin l’apprenti lui dit : « Tu as fait plus pour moi que mon père et ma mère ! »
En effet savoir lire et écrire était très rare à l’époque en Russie. Si l’on savait, on pouvait prétendre à un poste de fonctionnaire. Quelques longueurs, mais très intéressant !

Bonne lecture !

Goyo Condomines

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